Le droit à l'oubli sur Internet
Volontairement ou pas, nous laissons sur Internet des informations révélatrices de notre vie privée. Afin d'éviter les abus, certains responsables politiques et scientifiques militent pour un droit à l'oubli numérique. Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, réunit aujourd'hui les principaux acteurs du Web sur ce sujet afin d'évoquer le projet de loi et la mise en place d'une charte d'engagement.
Afin de mieux protéger la vie privée, elle souhaite aussi la création de labels des offres de sécurité des sites internet qui devront être détaillées aux utilisateurs avant leur inscription, notamment sur les réseaux sociaux en pleine expansion.
Toutes ses idées seront donc au coeur de l'atelier de travail sur l'oubli numérique qu'elle préside aujourd'hui à Paris et qui réunit juristes, politiques et dirigeants de certains grands noms du web comme Google ou Facebook.
« La protection des données personnelles est un sujet qui inquiète. Surtout les jeunes d’ailleurs. Selon un rapport publié par la Cnil [Commission nationale de l’informatique et des libertés] 71% des Français se disent inquiets, et 78% des 18-24 ans ! » (propos de Nathalie Kosciusko-Morizet)
N.B : A propos de cette question du droit à l'oubli, un amendement permettant un "premier pas" vers le "droit à l'oubli" sur internet a déjà été adopté mercredi 4 novembre en commission à l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi contre la fracture numérique.
Le gouvernement sera ainsi tenu de remettre au Parlement "un rapport sur la conservation et l'utilisation par les opérateurs de communications électroniques des données émises et reçues par chaque abonné".
L’amendement concernera aussi bien les informations personnelles échangées sur les téléphones portables que sur le web.
- Lire l'article "Souviens-toi de m'e-oublier" publié sur le site de Libération, Ecrans
- Lire l'article des Echos : "Comment effacer nos traces sur Internet ?"
Afin de mieux protéger la vie privée, elle souhaite aussi la création de labels des offres de sécurité des sites internet qui devront être détaillées aux utilisateurs avant leur inscription, notamment sur les réseaux sociaux en pleine expansion.
Toutes ses idées seront donc au coeur de l'atelier de travail sur l'oubli numérique qu'elle préside aujourd'hui à Paris et qui réunit juristes, politiques et dirigeants de certains grands noms du web comme Google ou Facebook.
« La protection des données personnelles est un sujet qui inquiète. Surtout les jeunes d’ailleurs. Selon un rapport publié par la Cnil [Commission nationale de l’informatique et des libertés] 71% des Français se disent inquiets, et 78% des 18-24 ans ! » (propos de Nathalie Kosciusko-Morizet)
N.B : A propos de cette question du droit à l'oubli, un amendement permettant un "premier pas" vers le "droit à l'oubli" sur internet a déjà été adopté mercredi 4 novembre en commission à l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi contre la fracture numérique.
Le gouvernement sera ainsi tenu de remettre au Parlement "un rapport sur la conservation et l'utilisation par les opérateurs de communications électroniques des données émises et reçues par chaque abonné".
L’amendement concernera aussi bien les informations personnelles échangées sur les téléphones portables que sur le web.
- Lire l'article "Souviens-toi de m'e-oublier" publié sur le site de Libération, Ecrans
- Lire l'article des Echos : "Comment effacer nos traces sur Internet ?"